Un 'vrai' gaz vert, est-ce possible ?

Dans la lignée de l’article sur l’électricité « verte », voici aujourd’hui notre décryptage sur le gaz le plus respectueux de l’environnement. Sachant que le « vert » est clairement à la mode en ce moment, il est important de ne pas se laisser berner par le « greenwashing » servi à toutes les sauces dans les publicités. Mais parce qu’on n’a pas toujours le temps ni l’envie de décrypter tout ce qu’il y a derrière nos contrats et nos produits/services, c’est bien d’avoir des petits lutins qui regardent un peu tout ça et des petites mains pour vous le résumer. Heureusement que Les Débarbouillettes sont là 😊 !

Attention, nous ne sommes pas infaillibles, ceci n’est que notre analyse personnelle (source : ILEK, notamment) et nous n’avons aucune action chez aucun fournisseur (et encore que si je vous disais pour qui bosse Cher et Tendre, vous rigoleriez !!! 🙈).

Le changement de fournisseur se passe en quelques clics. Je ne vous promets pas de payer moins cher mais vous "consommerez mieux". Pour les économies, c’est simple : baissez le chauffage, changez vos fenêtres et même isolez votre logement, et restez moins longtemps sous la douche (sauf si vous la prenez froide !!).

Déjà qu’est-ce qu’on entend par gaz vert ?

Le gaz vert ou gaz bio est issu de la fermentation de matières organiques (des restes de repas, du bois, des boues issues de l’épuration des eaux usées, des déjections animales, ou encore divers résidus de l'agriculture). Il est ensuite purifié pour y enlever le dioxyde de carbone notamment. Suite à cette épuration on parle de « biométhane », ce gaz contenant plus de 97% de méthane est alors injecté sur le réseau de gaz.

Ce produit renouvelable non fossile a un bilan carbone neutre et il ne contribue pas à l’augmentation de la teneur en gaz à effet de serre dans l’atmosphère (grosso modo, les plantes consomment le CO2 de l’atmosphère, qui est ensuite transformé en méthane par la fermentation, et retransformé en CO2 lorsqu’on le brûle… la boucle est bouclée).

Le gaz naturel, est-ce la même chose ?

Le gaz naturel est lui aussi issu de la transformation naturelle de matières organiques (par exemple des algues), mais pendant de très nombreuses années. C’est une Energie Fossile car sa formation a eu lieu il y a très (très) longtemps : en général, il y a plusieurs millions d’années. Jusqu’à ce qu’on l’utilise, il était sagement piégé en profondeur dans le sol, et donc hors du cycle naturel du carbone. Par conséquent, le CO2 issu de la combustion de ce gaz naturel vient s’ajouter au CO2 déjà présent dans l’atmosphère, et plus cette quantité de CO2 augmente, plus ça chauffe (entre autres).

Comme pour l’électricité, le gaz qui arrive chez nous n’est pas forcément du gaz vert (il n’y a qu’un seul tuyau), mais pour chaque unité de gaz consommée chez nous, le fournisseur achète exactement la même quantité de gaz bio qui est ainsi injectée quelque part dans le réseau.

Quels sont les avantages du gaz vert ?

Le biométhane a beaucoup d’avantages :

• Sa production est rapide et simple
• Il est moins polluant puisque sa production libère moins de CO2 que le gaz naturel
• Il permet de réutiliser les déchets organiques
• Il produit un digestat pouvant être utilisé comme engrais naturel organique en substitution des engrais fossiles

Les inconvénients du gaz vert 

Principalement le prix. De l’ordre de 20% plus cher que le tarif régulé.

Aujourd’hui, il y a encore peu de producteurs de gaz vert en France, mais leur nombre est en augmentation constante, et plus nous serons nombreux à souscrire à ce genre de contrat, plus l’offre s’étoffera.

Et notre choix dans tout ça ?

Pour le gaz, notre choix c’est porté sur Ilek car à l’époque de notre recherche, c’était le seul fournisseur qui proposait du gaz français vert. Basée à Toulouse cette petite entreprise est créatrice d’emplois et soutient les filières locales.

 

Comme beaucoup de choses qui remettent en cause le système actuel, Ilek peut parfois être controversé. Il est difficile de se faire une idée claire et objective. Il faut se renseigner et lire toutes les lignes du contrat (oui c’est fastidieux de faire des choix éclairés !). Lorsque nous avons fait le choix d’Ilek, son offre nous paraissait être une bonne alternative (à minima mieux que notre fournisseur précédent).

Comme pour l’électricité, le changement de fournisseur se fait en quelques clics. Pour le pas à pas, c’est ici.

Et n’oubliez pas de baisser le chauffage et diminuer la consommation d’eau chaude, sans conteste les meilleurs gestes que vous puissiez faire pour la planète.

 

* Cet article n’est pas sponsorisé. Mais si un parrainage vous intéresse n’hésitez pas à me contacter, via le formulaire de contact du blog.